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9 Octobre 2010
C'est dimanche, jour du poème d'Hippolyte. Toujours dans la série des "génies familiers de la maison", après le Frigidaire, la cuisinière, et la tarte à l'oignon, intéressons-nous aujourd'hui à un meuble-instrument : le piano. Un sonnet musical...
La cithare, dit-on, fut l'antique instrument
Qui d'un dieu très jaloux apaisait la colère ;
Devant l'arche très sainte aux anges tutélaires
Elle faisait danser tout l'ancien testament.
Le jeune piano chante pour les amants
Des airs tristes ; et parfois des chansons très légères
Pour les jeunes enfants et les vieilles grand-mères ;
Chaque fibre du cœur y vibre isolément :
L'air grave de la mort, le doux chant des naissances
Celui des gais retours et des mornes absences
Dorment dans son coffret de fin simarouba ;
Selon l'air et le temps qui passent dans notre âme
Il est doux d'y puiser un triste épithalame
Ou d'en faire surgir de très folles rumbas !