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25 Janvier 2023
Depuis dimanche soir, le colibri est mort, fauché en plein vol par les cyber harceleurs. Depuis dimanche soir, le drapeau choisi par 72% des votants est sorti du jeu sous l’insupportable pression des injures anonymes. Sa créatrice, Anaïs Delwaulle, a dû renoncer à le porter jusqu’au bout, tant les attaques de la fange « sociale » à son égard étaient violentes.
Et comme par magie, nous voyons surgir le perdant, celui que le peuple avait recalé ! Car c’est bien le drapeau n°891 de Garcin Malsa qui sera désormais soumis au choix final de l’assemblée de la CTM.
Autrement dit, les élus vont devoir se prononcer sur un drapeau qui est arrivé là par effraction. C’est bien la haine seule qui a œuvré pour obtenir sa qualification. La haine la plus abjecte, la plus minable. C’est grave. C’est très grave.
En soi, le drapeau de Malsa est peut-être légitime. Là n'est pas le débat. Mais il ne doit pas passer comme ça. Il serait définitivement entaché de honte. Les élus n’ont pas d’autre option que d’annuler la consultation, et le cas échéant organiser un nouveau vote. Autrement, ils piétineraient leurs propres convictions démocratiques et donneraient la victoire au crime insupportable de harcèlement haineux.
Dieu qu’à cet instant leur responsabilité morale est grande !