Idées, projets, vision... pour faire bouger le pays, les gens et les marques en Martinique et ailleurs...
31 Octobre 2024
Karine Mousseau porte un message de résistance et de réveil face au chaos qui menace le pays. Elle n'est pas seule, puisque de nombreuses voix se mêlent à la sienne pour dire STOP ! Ouvrons les yeux sur les réelles intentions du mouvement : l'autonomie totale, autrement dit, l'indépendance ! Voici le texte intégral de sa pétition soumise à votre signature :
Ce à quoi nous assistons depuis plusieurs semaines n’a plus rien à voir avec le combat contre la vie chère. Ce qui se passe aujourd’hui en Martinique est une tentative de renversement de notre démocratie, de nos acquis, de notre volonté de mieux vivre ensemble. Ce à quoi nous assistons, c’est à la destruction de notre île, c’est à un putsch populiste à l’issue aussi incertaine que fatale.
Bien sûr, la lutte contre la vie chère est une cause légitime. Mais quand un groupuscule continue de s’acharner à détruire le pays au nom des prix de consommation, à saccager l’outil de travail de dizaines de milliers de martiniquaises et de martiniquais, à semer la terreur par ses outrances et ses menaces, à miner notre état de droit, on est bien en droit de s’interroger sur le véritable but poursuivi.
Une chose est certaine, le but de ce groupuscule n’est plus de lutter contre la vie chère, mais bien de renverser le pays pour prendre le pouvoir : « Nous voulons l’autonomie totale… Nous allons étrangler le capitalisme », hurlent en cœur les meneurs sur les barrages fumants. Nous allons faire fuir les chefs d’entreprise et mettre au chômage des dizaines de milliers de familles martiniquaises, faut-il entendre en creux. Nous allons plonger le pays dans la pauvreté la plus extrême et le malheur le plus absolu, faut-il comprendre. Car bien sûr, une fois le capitalisme « étranglé », que mettront-ils à la place ? Rien bien sûr, si ce n’est l’autorité armée des chefs de gangs et les nouveaux circuits de la drogue, désormais libres de toute entrave.
Ouvrons les yeux. Ce mouvement est subversif. Il n’a que faire de la baisse des prix. Son objectif est ailleurs : faire fuir les bâtisseurs, renverser le système et lui substituer un pouvoir arbitraire. Ce mouvement aura pour effet de détruire la Martinique.
Ouvrons les yeux. Les exactions qui perdurent relèvent d’une guerre populiste, fondée sur la manipulation des masses, l’outrance, la destruction et l’envie de chaos. C’est une guerre menée ardemment grâce à des appuis extérieurs dont l’objectif est clairement de déstabiliser le pays. Une guerre qui renverse les valeurs essentielles de notre société, qui donne aux destructeurs plus de légitimité qu’aux bâtisseurs, qui justifie de casser tous les œufs du pays au nom d’une prétendue omelette dont le goût sera très amer.
Ouvrons les yeux. La Martinique est en danger existentiel, car elle est devenue le théâtre d’un affrontement inouï entre la subversion et la démocratie, entre les destructeurs et les bâtisseurs.
Face à un tel péril, il faut arrêter de se taire. Il faut se lever ensemble et dire STOP !
Rien de bon ne sortira de ce chaos. Nous et nos enfants n’en récolteront que du malheur : effondrement démographique, fermeture des entreprises, faillites, chômage, violence et drogue ! Ne resteront que nos yeux pour pleurer sur un territoire livré aux règles expéditives des gangs armés et au capitalisme mortifère de la drogue. Un endroit de misère où la démocratie ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Nous, élus, chefs d’entreprises et citoyens responsables, artisans du chemin exigeant de la démocratie, fervents défenseurs de l’esprit d’entreprendre, de la liberté et de la fraternité, nous, amoureux de Martinique et soucieux de son avenir, appelons au courage, à l’unité et à l’action. Si nous restons muets, la Martinique basculera dans un chaos définitif. Nous devons toutes et tous refuser cette sombre perspective. Nous devons redresser la tête pour remettre notre pays sur la voie du progrès et du bien commun.
Ensemble, unissons nos forces et mettons-nous au travail.
Ensemble, réveillons-nous !
Karine Mousseau