Jean-Paul Jouanelle, un bloc de courage, une passerelle, un ami...

Jean-Paul disait souvent que la vie est faite de hasards, et qu’avec un peu de chance, elle vous offre des rencontres exceptionnelles. J’ai pu goûter cette chance en croisant un jour le chemin de Jean-Paul. C’était en 2010. Il rejoignait Contact-Entreprises comme délégué général.

Personne ne se doutait alors qu’il pût mettre autant d’intelligence, de diplomatie, de courage et de cœur dans son action à la tête d'un groupement d'entreprises privées. Personne ne soupçonnait le rôle qu’il s’apprêtait à jouer pour tous les adhérents et partenaires de notre association.

Il faudrait un livre entier pour raconter les nombreuses vies de Jean-Paul Jouanelle : la Côte d’Ivoire, le Mali, Paris, la Guyane, les Antilles, la politique, le sport, la culture, la photographie…

Pour l’avoir côtoyé de près, je peux témoigner de quelques-unes de ses immenses qualités :

Jean-Paul était un homme de passerelles. Il créait des liens entre les individus pour qu’il en sorte toujours un bénéfice collectif. Il stimulait le constructeur qui sommeillait en chacun, pour en faire un acteur positif du pays. On ne compte plus les ponts qu’il a bâtis entre les entreprises, les élus, les associations, les écoles, les artistes, les hommes et les femmes de bonne volonté. On ne compte plus les énergies qu’il a réunies pour faire avancer les nobles causes.
Jean-Paul était un homme de conviction qui campait debout derrière ses principes humanistes, et qui n’aimait pas la médiocrité.
Jean-Paul était un bloc de courage qui disait ce qu’il pensait, qui pensait ce qu’il disait, et qui faisait ce qu’il devait. Il avançait dans la clarté des valeurs du karaté-do, valeurs qu’il affectionnait tant : honneur, fidélité, sincérité, courage, bonté, humilité, respect.
Jean-Paul était d’une intelligence élégante, de celle des grandes âmes, de celle des grands hommes.

Et puis, Jean-Paul était un ami. Oui, j’ai eu de la chance, beaucoup de chance, de croiser un jour son chemin, et d’être le témoin vivant de ses beaux combats.

Je pense à lui bien sûr, mais aussi à Patricia, à sa fille Eryne et à tous ses amis qu’il aimait en frère.

Emmanuel de Reynal