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Laisse-moi te dire

Quand on choisit de vivre librement...

Quand on choisit de vivre librement...

Les appels au boycott et aux blocages de magasins prétextés par la crise du Chlordécone suscitent de plus en plus d'incompréhensions de la part des martiniquais ; aucune cause, fut-elle la plus juste et la plus légitime à défendre, ne peut justifier de réduire la liberté chèrement acquise des citoyens. C'est cette simple idée qu'exprime la tribune ci-dessous d'Eloi Arminjon, chef d'entreprise martiniquais... 

LIBRES

Oui, n’en déplaise à certains, les Martiniquais vivent comme ils le veulent.

Ils sont libres de manger tous les aliments qu’offrent la planète, des Ti-nains aux fraises des bois, en passant par le couscous et le ragoût de cochon.

Ils sont libres d’écouter toutes les musiques que la sensibilité humaine exprime, de Monique Seka à Mozart en passant par Ti Émile et Malavoi.

Ils sont libres de choisir parmi les livres fécondés par tous les génies littéraires, de Garcia Marquez  à Césaire en passant par Glissant et Proust.

Libres du choix de leurs sports, de leurs loisirs, de leurs films... de leurs magasins.

Mais une cinquantaine d’activistes prétend aujourd’hui leur dicter leurs propres choix.

Oubliant sans doute que leurs compatriotes de Martinique, en 2010, ont rejeté l’autonomie… librement, par un vote contre à 79%, ils prétendent leur imposer l’indépendance, avec un drapeau rouge vert noir.

Considérant sans doute les martiniquais comme des ababas, ils prétendent les forcer à boycotter des commerces dans lesquels ils se rendent... librement.

Aveuglés par le ressentiment, ils ne se rendent pas compte qu’ils desservent leur cause. Ainsi, ce drapeau qu’ils tentent d’imposer, quelle image de violence, de division d’autoritarisme ils lui collent !

Ces militants, ou ceux qui les instrumentalisent, feraient bien de relire Césaire : « un pas avec le peuple plutôt que deux pas tout seul sans lui »

Eloi Arminjon, chef d’entreprise

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E
Selon moi tout cela n'est que le fruit du silence et l'apparente passivité d'une organisation sociale volontairement aveugle. Quand on ignore l'autre quand l'autre n'existe que pour sa valeur monétaire alors une partie de cette société s'exprime à la façon du petit orteil du diabétique... (pas besoin de raconter son histoire) il faut quand même se rendre compte qu'il devient plus facile d'investir dans un centre commercial que dans une clinique ... plus facile d'exercer un lobby pour de la banane que pour le bien-être. <br /> <br /> Nous hommes confits... d'une douce économie.
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