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Laisse-moi te dire

Quand chacun doit faire sa part...

Quand chacun doit faire sa part...

Un jour, il y eut un immense incendie dans la forêt. Tous les animaux terrifiés observaient le désastre, sans bouger. Ils étaient impuissants. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Les autres animaux, trouvaient cette agitation bien dérisoire ; ils lui dirent : « Colibri ! Tu es bien présomptueux ! Penses-tu sérieusement que c’est avec ces petites gouttes d’eau que tu parviendras à éteindre le feu ? »

Et le colibri leur répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Faire sa part… c’est ce à quoi nous invite le chef de l’ONU, Antonio GUTERRES, à travers sa déclaration fracassante de lundi dernier. Car selon lui, il ne reste que deux ans pour sauver la planète !

« le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique sauf à affronter des conséquences désastreuses » a en effet averti le chef de l’ONU, en appelant la société civile à réclamer « des comptes » aux dirigeants de la planète. 

« Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons (…) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent »

« Le changement climatique va plus vite que nous », précise-t-il. « Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces mais nous manquons – même après l’accord de Paris – de leadership et d’ambition pour faire ce que nous devons faire ».

Ainsi, « nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts et changer notre manière de cultiver ». Nous devons aussi revoir « notre manière de chauffer, de refroidir et d’éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d’énergie ».

En Martinique, nous sommes comme ce colibri dont la petite taille suffirait à nous exonérer de tout effort. Car vraiment, on peut se demander à quoi cela servirait d’agir sur notre confetti. Réduire et trier nos déchets locaux, planter des arbres dans nos communes, opter pour les énergies propres, revoir nos modes de consommation, nos manières de cultiver… tout ça ne changera pas la face du monde ! Et pourtant, ces changements sont essentiels, car si le feu ne s’arrêtera pas avec un seul colibri, peut-être s’arrêtera-t-il s’il y en a 1.000, 10.000 ou même plus qui s’activent.

Que chacun fasse sa part, ici en Martinique comme ailleurs, c’est la seule option qui vaille !

Emmanuel de Reynal

(voir article "quand la maison brûle")

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