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16 Mars 2012
L’Association des Agences-Conseils en Communication profite de cette année électorale pour lancer une action citoyenne en faveur de la démocratie, et mettre ainsi l'accent sur le rôle utile de la communication dans notre société. Loin d'être un "petit club fermé" l'AACC réunit les talents de bonne volonté pour lutter contre l’abstention !
L’AACC présente donc la première campagne collective de ses agences membres, construite à partir de 9 approches et dispositifs originaux, dont voici quelques échantillons :
Un argument souvent évoqué par les «abstentionnistes» est le sentiment que leur vote est insignifiant : voter ou pas, après tout, qu’est-ce que ça change ? Un peu comme une goutte d’eau dans l’océan... Mais une goutte d’eau suffit pour faire déborder le verre, et changer le résultat. En conclusion : «Voter, ça compte».
La campagne "les bulletins" joue sur des consignes inattendues indiquées sur les bulletins de vote.
Un compteur qui comptabilise chaque clic anti-abstention... Ici la bonne idée est d'intéragir avec la cible et d'obtenir un comportement immédiat. Efficace !
Donner la parole à tous ceux qui se sont abstenus de voter une ou plusieurs fois au cours du jeu électoral. Ces paroles d’abstentionnistes font écho, résonnent dans les consciences comme autant d’échecs et de déceptions. Il s'agit ici de donner la parole à ces abstenus, ces gens qui un jour se sont tus... Et d'écouter le pourquoi de cette démarche, leurs attentes, leurs peurs, leurs coups de gueules et surtout leurs prises de conscience que ne pas voter n’a rien changé pour eux.
Les générations futures sont les premières concernées par les décisions politiques prises aujourd’hui, mais – paradoxalement - ils n’ont pas le droit de vote. En révélant cette vérité, la campagne cherche à responsabiliser et à faire réfléchir les adultes qui ont acquis ce droit si important… et qui pourtant ne l’utilisent pas. Cette campagne les interpelle fortement et de manière très directe, afin de souligner l’absurdité de ne pas voter lorsqu’on peut voter.
En s’appuyant sur l’idée que l’élection présidentielle inverse le rapport de pouvoir habituel (peuple/dirigeant), on rappelle aux Français que leur vote les met en position de force, tel un recruteur faisant passer un entretien d’embauche. Et on les encourage à profiter de ce pouvoir.