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Quand Citroën finance des ralentisseurs routiers...

En France, environ 450 000 ralentisseurs jalonnent les routes. Pourtant, plus de 80 % d’entre eux ne respectent plus les normes en vigueur, posant un risque pour les piétons, les automobilistes et leurs véhicules. C’est notamment le cas des coussins berlinois en caoutchouc, interdits depuis 2009 car extrêmement glissants par temps de pluie, et à l’origine de nombreux accidents.

Pourtant, leur remplacement reste un luxe inabordable pour de nombreuses petites communes, déjà confrontées à de multiples contraintes budgétaires.

Face à cette réalité, Citroën a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et d’imaginer une solution inédite : transformer son budget publicitaire en une source de financement pour aider les municipalités à remettre aux normes ces ralentisseurs illégaux.

Une publicité qui a du sens

Face à cette réalité, Citroën et son agence créative BETC ont fait le choix de détourner leur budget publicitaire traditionnel pour financer un dispositif d’utilité publique.

L’idée est simple : plutôt que d’investir dans des panneaux en bord de route, la marque dédie un budget équivalent au remplacement de ralentisseurs illégaux par des modèles aux normes en collaboration avec les autorités locales.

Ce geste s’inscrit dans une longue histoire d’engagement de Citroën pour l’amélioration des infrastructures routières. Dès 1919, André Citroën avait compris que le développement de l’automobile passait aussi par la modernisation des routes. Il décide alors de financer l’installation de plus de 150 000 panneaux de signalisation en France, permettant d’orienter et de sécuriser les automobilistes sur un réseau routier encore peu équipé. Ces panneaux, portant le nom de la marque, ont marqué un tournant dans l’histoire de la signalisation routière en France et contribué à structurer la circulation.

Un siècle plus tard, Citroën perpétue cet héritage en remettant les routes aux normes, non plus avec des panneaux, mais avec des ralentisseurs. Si certains y verront un clin d’œil aux légendaires suspensions Citroën, cette démarche ne relève en rien d’un coup marketing. Il s’agit avant tout d’un engagement concret pour aider à la mise aux normes des infrastructures routières.

À Issoire, où les premiers ralentisseurs estampillés Citroën ont été installés, l’initiative a été accueillie avec enthousiasme et rapidement fait parler d’elle auprès de nombreuses communes rurales, souvent confrontées à des contraintes budgétaires pour ce type d’aménagements.

« Pour nous, dans les petites communes, cette initiative est plus que bienvenue. Nos budgets sont vraiment limités, et il y a toujours quelque chose de plus urgent à réparer qu’un dos-d’âne. »

Bertrand Barraud, Maire d’Issoire

Un engagement concret pour une route plus sûre

Avec cette approche, Citroën et BETC prouvent que dans le secteur automobile, l’innovation ne se limite pas qu’aux véhicules, mais qu’elle peut aussi concerner la route elle-même. En finançant directement la rénovation des ralentisseurs, la marque et son agence offrent une solution à un problème bien réel : sécuriser les trajets des automobilistes et des piétons, tout en soulageant les communes d’un poids financier.

Un programme ouvert aux communes rurales

Les premiers ralentisseurs ont déjà été déployés et de nouvelles installations sont en cours d’étude. Pour prolonger cette initiative, Citroën invite les mairies à se manifester. Chaque demande sera étudiée afin de permettre à d’autres communes de bénéficier de ce dispositif inédit tout au long de l’année 2025.

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