22 Novembre 2009
Nous sommes entrés dans l'ère de la "corporatisation" des marques et des produits. La responsabilité sociétale et environnementale est
sortie du pré carré "corporate" et de son rapport RSE, pour envahir le champ du commercial. L'émergence d'une opinion publique mondiale, sous l'effet de la mondialisation et de la digitalisation,
rend aujourd'hui impossible de parler d'un côté des produits de la marque aux consommateurs via la publicité, et de l'autre parler des valeurs et des projets de l'entreprise aux "parties
prenantes" via les relations publiques et la communication "corporate".
Désormais, les innovations marchandes marquantes sont "à valeur sociétale ajoutée". Une valeur sociétale souvent environnementale certes, mais aussi de
plus en plus une valeur sociétale santé, et citoyenne.
De la carte de crédit "green" aux USA (qui compense votre consommation de C02) au commerce équitable, en passant par la voiture
électrique, notre consommation est de plus en plus influencée par notre rapport aux grands enjeux de société.
Selon une étude réalisée par l'IFOP et TBWA\ Corporate en juin 2009 sur l'impact des pratiques de l'entreprise sur les comportements d'achat: plus de 8 Français sur 10 se déclarent prêts à sanctionner les mauvaises pratiques des entreprises, 49% se déclarent prêts à payer plus cher pour un produit respectueux de l'environnement, et 43% se disent prêts à payer plus cher un produit fabriqué par une entreprise aux bonnes pratiques sociales (32% aux bonnes pratiques financières et commerciales).
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