Idées, projets, vision... pour faire bouger le pays, les gens et les marques en Martinique et ailleurs...
15 Mai 2010
C'est dimanche, jour du poème d'Hippolyte de Reynal. Aujourd'hui, un sonnet qui nous parle d'un oiseau que l'on entend plus souvent qu'on ne le voit. Caché dans la végétation, à l'abris des regards, le siffleur des montagnes chante. Et son chant est mélodieux...
Dans le silence obscur il égrène parfois
Un sizain dont la trille à la fin du poème
En nuage léger se dissout dans l'air blême
Comme un appel secret de l'âme des sous-bois.
C'est Mozart qui sourit et qui pleure à la fois
Un concerto pour harpe et flûte avec un thème
Si triste et lent, qui doucement monte et s'essaime
Du fond de l'ombre obscure et du vallon étroit.
Et la limpidité de la musique est telle
Qu'elle coule comme une source qui ruisselle
Doucement modulant son chant dans le brouillard.
Alors on ne sait plus si ta goutte, rosée,
Qui tombe de la branche où la nuit t'a posée
C'est l'âme de l'oiseau, c'est l'âme de Mozart !
Commenter cet article