27 Mars 2010
Ici la mer sertit son plus profond saphir
Parmi l'opale, l'améthyste et l'émeraude,
Et pare d'un joyau plus pur que ceux d'Ophir
De la belle en sommeil la gorge brune et chaude.
Muets enchantements des profondeurs où rôdent
La lumière et la nuit du zénith au nadir,
L'horreur et la beauté, le meurtre, la maraude,
Confusions d'ardeur et de pâles désirs,
Aussi troubles que vous mais bien plus incertaines
En sont tes profondeurs, éternelle âme humaine,
Où ton frêle savoir se désespère en vain ;
En vain recherche encor quelle source première
En ton impure nuit répandra la lumière,